18/06/2007
la pelle !
Appel
Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l’ennemi.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limites l’immense industrie des États-Unis.
Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.
Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la Radio de Londres.
"The leaders who, for many years, were at the head of French armies, have formed a government. This government, alleging our armies to be undone, agreed with the enemy to stop fighting. Of course, we were subdued by the mechanical, ground and air forces of the enemy. Infinitely more than their number, it was the tanks, the airplanes, the tactics of the Germans which made us retreat. It was the tanks, the airplanes, the tactics of the Germans that surprised our leaders to the point to bring them there where they are today.
"But has the last word been said? Must hope disappear? Is defeat final? No!
"Believe me, I speak to you with full knowledge of the facts and tell you that nothing is lost for France. The same means that overcame us can bring us to a day of victory. For France is not alone! She is not alone! She is not alone! She has a vast Empire behind her. She can align with the British Empire that holds the sea and continues the fight. She can, like England, use without limit the immense industry of United States.
"This war is not limited to the unfortunate territory of our country. This war is not finished by the battle of France. This war is a world-wide war. All the faults, all the delays, all the suffering, do not prevent there to be, in the world, all the necessary means to one day crush our enemies. Vanquished today by mechanical force, we will be able to overcome in the future by a superior mechanical force.
"The destiny of the world is here. I, General de Gaulle, currently in London, invite the officers and the French soldiers who are located in British territory or who would come there, with their weapons or without their weapons, I invite the engineers and the special workers of armament industries who are located in British territory or who would come there, to put themselves in contact with me.
"Whatever happens, the flame of the French resistance not must not be extinguished and will not be extinguished. Tomorrow, as today, I will speak on Radio London."
General Charles de Gaulle
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