rencontre autour du VURT
Il fallait donc qu'on lui parle.
LIRE L'ENTRETIEN ICI : fluctuat.net
First SecondLifeCamp in France
Saturday, July the 21st (2007)
our 13th BarCampParis... we should talk of SecondLife
on July 21th from 1pm till late in the night... join us on our SLCamp le 21 juillet 2007 à partir de 13h00 jusque tard dans la nuit, retrouvez-nous sur le premier SLCamp.
(GPS lat : 48.884043, long : 2.332126)
SLCamp is an ad-hoc gathering, an unconference, born from the desire of people to share and learn about the latest innovations in terms of 3D virtual environment, mainly focusing on SecondLife, technologies, communication and marketing in an open environment. SecondLife is the cutting edge 3D metaverse, composed of more than 8,2 millions of inhabitants, whose economy should generate a GDP of 1 billion US dollars for 2007. It is an intense event with discussions, demos, and interaction between attendees.
The name SLCamp is a playful allusion to BarCamps origins, with reference to the hacker slang term “Foo Bar“. The BarCamp movement arose as a spin-off from Foo Camp, an annual invitation-only unconference hosted by open source publishing leader, Tim O'Reilly.The event doesn't cost any money, but there is a price: all attendees must give a demo, a session, or help with one. It works on the principle : "No spectators, only actors!"
Anyone with something to contribute, with the desire to learn or with a need to express is welcome and invited to join.
When you come, be prepared to share with SLCampers. When you leave, be prepared to share it with the world.
O Sullivans
http://slurl.com/secondlife/Crao%20Beach/96/203/28
Come enjoy our brand new auditorium located a few meters from the sea ;)
POUR EN SAVOIR PLUS : http://barcamp.org/SecondLifeCampFrance
Le cybersexe se porte bien! En 2001, les sites payants ont enregistré des revenus de 2 milliards de dollars, chiffre qui pourrait tripler d’ici 2005. Selon une enquête menée par l’Université de Stanford, aux États-Unis, 15 % des internautes ont visité des sites pornographiques ou à caractère sexuel et 9 % des internautes qui ne naviguent que sur des sites XXX ont développé une dépendance au cybersexe. Contrairement aux idées reçues, ces cyberdépendants du sexe ne sont pas que des personnes au comportement sexuel déviant. Nombreux sont ceux qui ne présentaient aucun précédent de dépendance sexuelle avant de s’engager dans le cybersexe. Pourriez-vous devenir un de ceux-là? Quelques réponses à vos questions.
La porno pour les hommes, le chat pour les femmes
Un sondage mené sur le site de la chaîne MSNBC révèle une différence entre l’utilisation du cybersexe par les hommes ou par les femmes. Si les deux sexes apprécient le fait qu’ils peuvent y cacher leur apparence, les hommes y trouvent davantage l’occasion de se libérer du concept de performance lié à l’éjaculation précoce ou à un autre trouble érectile, tandis que les femmes y trouvent une façon de s’affirmer dans leur sexualité et de franchir certains tabous. Si les hommes cherchent surtout à se divertir ou à réduire le stress, les femmes seraient plus enclines à créer des rapports amoureux ou à chercher de l’information sur leur vie sexuelle. Les hommes sont plus nombreux à consulter les sites à caractère sexuel explicite, comme les images et les vidéos pornos, tandis que les femmes participent davantage à des activités qui simulent l’acte sexuel, soit verbalement soit à l’aide de caméras. De plus, le même sondage révélait que les deux tiers des répondants n’étaient pas excités en regardant des sites au contenu sexuellement explicite, que certains d’entre eux avaient constaté une augmentation de leur activité sexuelle et que 10 % disaient avoir eu des problèmes avec leur partenaire à cause de leur cyberdépendance sexuelle.
De la récréation à la dépendance
Une étude réalisée en 1999 (Cooper, Putnam, Planchon & Boies) auprès de 9 000 personnes ayant visité des sites sexuellement explicites a permis de classer les utilisateurs en trois grandes catégories : les utilisateurs pour qui il s’agit d’un divertissement, les utilisateurs à risque et les utilisateurs compulsifs. Pour certaines personnes, en effet, le cybersexe est un simple objet de curiosité et son utilisation ne suscite aucun problème particulier. Anonyme, accessible 24 heures sur 24, le cybersexe permet de nouer des relations qui ne sont pas basées sur des jugements hâtifs ou erronés. Pour plusieurs, le cybersexe peut s’avérer plus simple qu’en personne et combler un manque affectif ou mettre un peu de fantaisie dans une vie routinière sans les risques que ce type de rencontre pourrait comporter dans la réalité. Rien de bien malin là-dedans. Pour les dépendants au cybersexe, la réalité est tout autre. Les utilisateurs compulsifs passent au moins 11 heures par semaine sur des sites à caractère sexuel, développent une tolérance et un désir sans cesse grandissant envers ce type d’activité, minimisent ou nient les conséquences négatives de leur comportement, négligent leurs occupations normales et sont incapables de contrôler leur impulsion à s’engager dans de tels comportements. Les nombreuses heures consacrées au cybersexe ne permettent plus d’établir des relations saines avec le partenaire et interdisent les contacts sociaux, le partenaire peut se sentir trompé et les enfants négligés ou ignorés. Certaines personnes risquent de perdre leur emploi ou même de faire face à la justice.
- L’anonymat permet à certaines personnes de réaliser des fantasmes et d’éviter l’embarras de se procurer du matériel pornographique. L’utilisateur a l’impression d’avoir, plus que dans la vie réelle, le contrôle sur ses relations sexuelles. On peut changer de partenaires à son gré, sans s’inquiéter ni des préliminaires ni des adieux. L’anonymat que procure Internet permet à quiconque de satisfaire sa curiosité sur des sujets auxquels on n’aurait pas autrement accès, comme la bisexualité ou le sadomasochisme et tout ça, d’une façon sécuritaire. D’autre part, l’anonymat peut aussi encourager les comportements déviants. Peu à peu, on s’habitue à certaines images et on recherche des stimulations plus grandes. Certaines personnes en viennent à franchir des frontières qu’ils n’auraient pas autrement outrepassées. Les comportements sexuels peuvent alors devenir inhabituels ou carrément illégaux.
Ce qui rend le cybersexe accrocheur
La psychologue Kimberley S. Young, qui étudie la cyberdépendance sexuelle depuis 1995, a élaboré un modèle à partir duquel on peut expliquer l’engouement pour le cybersexe. Le ACE Model of Cybersexual Addiction (Anonymity, Convenience, Escape) explique comment Internet a contribué à cette nouvelle tendance qui ne cesse de s’étendre.
- La commodité du cybersexe, qui procure un accès immédiat aux sites à caractère sexuel, est aussi un élément qui peut mener à la compulsion. La prolifération des sites pornographiques encourage certaines personnes à explorer des comportements qui peuvent en même temps les choquer et les stimuler sexuellement. Les personnes les plus vulnérables semblent être celles qui ont une pauvre estime de soi et une perception négative de leur image corporelle, celles qui souffrent d’une dysfonction sexuelle ou d’une dépendance sexuelle non traitée. Les personnes dont les besoins sexuels ne sont pas comblés, qui ont grandi dans des familles qui réprimaient la sexualité et qui souffrent d’autres dépendances sont également plus à risque.
- L’évasion que procure le cybersexe ne provient pas seulement de la gratification sexuelle apportée par l’expérience. Certaines études ont démontré que si la stimulation sexuelle est la première raison de fréquentation des sites pornographiques, peu à peu, l’expérience procure un « high » semblable à celui que procure certaines drogues. En libérant les tensions, ce sentiment d’évasion mentale et émotionnelle sert parfois à renforcer un comportement compulsif.
Le brasseur Miller sait que la satisfaction de déguster ses produits peut-être gâchée par un mauvais service ou une présentation déficiente; il a donc entrepris de former le personnel des bars aux standards de base dans le service de la bière pression avec le simulateur en ligne «Tips on Tap». Le résultat est impeccable techniquement et pédagogiquement. Web Courseworks, la compagnie qui l’a développé, a bien compris les enjeux et la clientèle cible, plus susceptible d’être intéressée par une approche «jeu» que par un cours formel. Les éléments de motivation du serveur sont à la fois les pourboires et les clients satisfaits. La progression du jeu en difficulté est intéressante et de plus en plus d’éléments sont ajoutés : rapidité du service, propreté, précision, priorisation des clients. Évidemment, le nombre de clients à servir augmente graduellement, tout comme le nombre de pourboires qu’il est possible d’obtenir par un service de classe «bar». Des ateliers sur le lavage de verres ou l’art de verser une bière avec un collet standard sont offerts. Toutes les informations importantes sont transmises et intégrées en contexte : pourquoi le bec verseur ne doit pas toucher à la bière, etc. Des vidéos et d'autres simulations sont proposés. Ce type de simulateur permet un réel apprentissage en fréquence sans les coûts et les pertes associés à la manipulation des vrais produits en entrainement. Mais rien ne vaut un essai, fort amusant en soi de toutes façons. Par Denys Lamontagne - ©Thot/Cursus 9-7-2007
|
Si l’on veut bien considérer qu’une grande part de la matière première de l’Internet se tient dans les télécommunications, si l’on veut bien considérer que celles-ci sont étroitement liées à l’urbanisme et à l’habitat, il n’est dès lors pas étonnant d’assister à la rencontre de l’Internet solidaire avec les acteurs de l’éco-construction, courant marginal mais faisant sens qui a pu se développer et représente aujourd’hui plus de 2000 professionnels qui concourent à réaliser quelques milliers d’éco-constructions par an.
Lorsque l’anglais James Steven déployait il y a quelques années à Londres et à destination de ses voisins un réseau d’accès sans fil à l’Internet, lorsqu’il s’apprête aujourd’hui à étendre sa démarche à l’ensemble de la ville (voir l’article complet dans Wired), n’est-il pas dans un mode de réflexion et d’action tout à fait comparable à celui de l’éco-constructeur, éco-contructeur lui-même ?
Les implications écologiques, économiques et citoyennes de l’éco-construction vont dans le même sens que celles d’un Internet coproduit et cogéré par une société civile de plein exercice. C’est d’autant plus vrai que, depuis 30 ans, les freins au développement de l’éco-construction sont à chercher dans l’énorme pression de l’alliance des grandes institutions (EDF et Etat), des grands groupes (Corning, 3M, Lafarge, Pinault, Lapeyre, Bouygues, etc...), des publi-médias (et de leurs faiseurs d’opinion) et du conformisme petit bourgeois véhiculé à la fois dans les têtes (être proprio à tout prix d’une maison en parpaing dans un lotissement, sinon rien) et dans les pratiques des entreprises, artisans, bureaux d’étude et architectes. Ne s’agit-il pas exactement des mêmes ennemis que ceux auxquels est confronté l’Internet solidaire ? Mêmes ennemis, mêmes combats et, pour une grande part, des matériaux communs dès que l’on passe à l’examen des infrastructures réseau.
Les 25 et 26 mars 2001, l’association Pégase-Périgord, association de développement local implantée dans le nord Périgord dans le secteur de Jumilhac-le-Grand, organise au Château d’Oche « Les Journées » de l’Eco-construction. Membre actif de Vivre le Parc, qui regroupe une quarantaine d’associations du territoire du Parc naturel régional « Périgord Limousin » et de sa zone périphérique, c’est à la demande de Vivre le Parc et du PNR que Pégase-Périgord s’est vue confier l’organisation de cette manifestation.
Le Château d’Oche est un centre de vacances situé entre Jumilhac et La Coquille et géré par l’association CAP Périgord-Limousin, émanation de Pégase-Périgord et du Réseau des fermes d’animation éducative du Haut Périgord Limousin ; architecte bioclimaticien, spécialisé depuis 25 ans dans la CREEE (construction respectueuse de l’environnement et économe en énergie) cofondateur de Pégase-Périgord en 97, je suis responsable de la commission « Ecohabitat » créée récemment au sein de Vivre le Parc.
Voilà, le décor est posé
Il serait certainement très instructif que des acteurs de l’Internet solidaire participent à cette réflexion et apportent à cette rencontre un éclairage particulier sur la question des télécommunications et des réseaux. Ce sera possible sur place en mars 2001, c’est déjà possible ici dans la partie forum qui prolonge cet article et qui mérite d’être orientée sur le croisement des préoccupations des internautes en matière d’aménagement local, d’accès à des débits décents avec une même série d’objectifs :
- Favoriser l’organisation de l’offre (professionnelle) en se posant la question : « pourquoi l’architecture écologique comme celle des réseaux locaux de télécommunications avancées restent-t-elles aussi confidentielles en France, alors que l’éco-construction par exemple représente déjà une proportion importante de la construction - de 20 à 50% - en Suisse, en Allemagne ou au Canada ? »
- Faire connaître les principes, méthodes, matériaux, équipements et techniques au grand public,
- Etablir un contact fructueux entre professionnels et public, sur ces secteurs et, si possible, au niveau régional (puis national).
Pour conclure en quelques mots d’introduction au débat, voici ce qu’en disait Pascale Louedec ici-même il y a quelques jours :
L’internet est un peu notre espace de vie (sociale, mentale, intellectuelle, artistique, économique, etc...), un lieu qu’il nous faut aménager, construire, amener à se développer en tenant compte de son architecture exponentielle propre, mais également de son rapport avec le territoire physique, analogique, où chaque internaute se trouve, et qui est donc en contact avec le réseau. Les projets de développements économiques et sociaux, d’aménagements des territoires « réels » ou « virtuels » sont liés. Ils sont en interaction, ou doivent le devenir davantage, car dans les deux cas, la structure de l’un, son aménagement peut influer sur l’autre ; il me semble que l’internet que je hante (doublet étymologique du verbe habiter) fait partie de mon biotope, de l’écosystème dans lequel je me meus (éco au sens d’économique et d’écologie).
L’écologie et les réseaux sont liés ; l’économie et les réseaux sont liés ; car l’écologie des réesaux (l’aménagement de l’Internet dans sa structure et « son peuplement » ) déterminent un fonctionnement économique et social (au sens large du terme). Tout cela a donc partie liée dans une problématique semblable.
Si l’on veut bien prêter attention à ces questions, il y a ici quelques pistes pour que la Topographie imaginaire de l’Internet solidaire se transforme et prenne enfin corps dans des solidarités opérationnelles.