01/12/2007
30/11/2007
29/11/2007
que je connais du debut des radios libres, quand on étaient punk et toi fils de pute tu jouait le punk et qui parce que il avait un acent americain, le chanteur de ce groupe cold wave de merde s'est fait payer comme un cador alors que tous les punks de paris crevaient la fain, pas avec moi stp, moi c'est Riff-Raff, si je te croise je te met un coup de boule dans ta tête d'americain de merde , capito, viens pas jouer les punks avec moi fils de pute, moi je te connais trop et je connais tous t'es musiciens aussi salope va !
Bureaux partout, logements nulle part
Paris et sa vie trépidante de capitale, Paris ville lumière, Paris Paname… Tout cela, petit à petit, va prendre les jolies teintes sépia des cartes postales pour touristes en mal de couleur locale…
Paris, en effet, ne cesse d’être contaminé par cette gangrène kafkaïenne que constitue le remplacement quasi systématique des logements et locaux d’habitation par des sièges sociaux, des bureaux, et autres avaleurs de vie : dans l’indifférence générale, les lieux de vie deviennent lieux de travail.
Le Plan Local d'Urbanisme, adopté en juin 2006 par le Conseil de Paris, a clairement défini ses priorités quant à la gestion du foncier sur Paris : 50 % de bureaux, 30 % de logements. Résultat : on vide Paris de ses habitants les plus modestes, pour les remplacer par des bureaux destinés à des grandes entreprises. Non seulement c'est absurde en termes de déplacements, mais surtout il y a déjà beaucoup trop de bureaux à Paris par rapport à la demande !
Les immeubles de bureaux sont beaucoup plus faciles à gérer pour les propriétaires, bien plus faciles à revendre, et ils ne paient pas de taxe pour les immeubles inoccupés. Jeudi Noir dénonce cette absurdité.
Prenez le Boulevard Haussmann : belle avenue, en vérité, pleine de couleurs, d’affiches, grouillante à 9 heures, à midi et à 17 heures. Entre-temps, rien. Le soir, personne pour en peupler les solitudes, sinon les immenses panneaux annonçant qu’un grand groupe d’assurances a racheté un bel immeuble bourgeois, sept étages de pierres de taille, avec cariatides et balcons ouvragés, soit 4000 m2 de bureaux. Plus loin dans le boulevard, autre affiche, 2 500 autres m2 de bureaux : autres échafaudages, autres préfabriqués et… Tiens, le même groupe financier. Et là, à quelque distance, encore lui : Generali, multinationale d’assurance pesant 1 407 081 683 euros.
Voilà qui fait toujours marrer ; c’est comme Fernandel dans Crésus : à ce point vertigineux de richesse, si on rajoute un euro, on explose. Voilà des gens qui confondent droit de propriété et droit de tout rafler. Au Monopoly, lorsque l’un des joueurs se met à tout posséder, et à écrabouiller de dettes ses partenaires, ces derniers en ont ras-le-bol et vont voir s’il n’y a rien à la télé. Dans la gigantesque partie de Monopoly qui se joue à Paris, face à ceux qui ont les meilleures avenues, que pouvait faire Jeudi Noir, sinon redonner, pour quelques précieuses et fugitives minutes —les dernières avant que n’entre en action le bourdonnement des climatiseurs et des ordinateurs— un peu de vie à cet immeuble ?
Sitôt dit, sitôt fait. Forts de l’expérience des dernières actions, conscients de l’intérêt grandissant que nous portent les services de police, et désireux de frapper un grand coup pour dire au revoir et souhaiter bonne chance dans leur nouvelle vie aux 4 000 m2 de bureaux à l’angle de l’avenue de Messine et du boulevard Haussmann, nous donnons rendez-vous hier à 16 heures à Saint-Lazare, Cour de Rome.
Nous jouons sur du velours : sous l’œil peu amène de quelques messieurs racontant des secrets à leur talkie-walkie, il s’agit de deviner qui sort de la bulle du métro pour aller tenter de donner un petit coup d’aiguille dans celle de l’immobilier, puis d’aborder discrètement le quidam et, enfin, de l’envoyer en douce au second point de rendez-vous au 134 boulevard Haussmann : de vrais sioux, vous dis-je. De fait, nos amis les gardes mobiles ne s’y attendaient pas, puisqu’à 16h30, ils arrivent à vingt, casqués, genouillés, carapaçonnés comme à la parade, et se mettent, sur deux rangs, face à la sortie du métro. Évidemment, ils devaient s’attendre à un sitting devant la gare, et ne se doutaient pas que tout se jouait à quelques centaines de mètres… Ils parviennent à arrêter un groupe à Saint-Lazare, un autre à Miromesnil, mais le gros des troupes leur a filé entre les doigts et entre à l’heure H dans le bâtiment.
Des ouvriers étaient présents, nous les avons rassurés en promettant de ne rien dégrader, et nous avons sympathisé avec eux autour d'un verre de mousseux. C'était l'occasion de faire connaissance avec les nouveaux militants qui nous ont rejoints pour cette action.
En quelques minutes, une trentaine de personnes s'installent sur les échafaudages qui surplombent le boulevard Haussmann, nous étendons les banderoles «Réquisition étudiante», «Trop de bureaux à Paris», «Ni LRU, ni à la rue», etc. Un attroupement se forme au sol, caméras et passants. Les slogans fusent : «Bureaux partout, logement nulle part», «Génération Tanguy, merci Sarkozy»... Au bout de quelques minutes, la police arrive, avec fourgons de gardes-mobiles.
Un peu vexés de s'être fait prendre de court, ne pouvant pas nous déloger sur les échafaudages, les policiers bloquent les accès et arrêtent des jeunes dans la rue pour sauver la face. Ils arrêtent également un membre de MACAQ et des militants du DAL. Au bout d'une heure de fête sur l'échafaudage, nous négocions une sortie sans interpellation et la libération de nos camarades. Juste à temps pour croiser Hollande au ministère de la Crise du Logement, rue de la Banque, qui y faisait hier sa première apparition...
(Photo : William Hamon sur Flickr.)
28/11/2007
27/11/2007
26/11/2007
Ztunnel is a performance done by ZEVS in Eindhoven, the Netherlands last weekend. It includes 'invisible spraypaint', arresting passersby to steal their shadow and silhouette and blacklight. It was commissioned by MU and Glow Festival is will be visible until November 19th at sundown.
Violences urbaines
Selon la préfecture de police, un «calme précaire» régnait lundi à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) et dans les communes voisines après des violences urbaines liées à la mort de deux adolescents âgés de 15 et 16 ans dans un accident entre une moto et une voiture de police. Sept personnes ont été interpellées.
Le maire socialiste de Villiers-le-Bel, Daniel Vaillant, a lancé un appel au calme. «J'appelle l'ensemble des habitants et notamment les jeunes à ce que nous puissions retrouver le calme dans notre ville. Depuis hier, nous sommes en deuil, cette nuit, la ville a souffert».
Le bureau de police de Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) a été incendié, celui d'Arnouville saccagé et 21 policiers ou pompiers ont été blessés. Peu avant 23h, «de petits groupes mobiles attaquant commerces, passants et automobilistes» pour les dépouiller auraient été observés, a indiqué la préfecture qui a fait état de sept interpellations dont celle d'au moins un casseur présumé, porteur de bijoux dérobés dans une bijouterie pillée à Villiers-le-Bel.
Parmi les CRS blessés, deux l'ont été par des tirs de grenaille, une seule victime a été sérieusement blessée à la jambe. Deux véhicules de police ont été endommagés ainsi que plusieurs véhicules de pompiers.
La gare d'Arnouville-Villiers-le-Bel a été endommagée, elle avait été fermée provisoirement dimanche soir.
Une journaliste de l'AFP a pour sa part constaté que des magasins de l'avenue Pierre Semard, menant à la gare, ont également été saccagés. Des casses de magasins, pharmacie, bijouterie ont été rapportés.
Deux garages ont été incendiés à Villiers-le-Bel et une station service dans la localité voisine de Gonesses. Enfin, au moins 21 véhicules et 18 poubelles ont été brûlés, selon un bilan provisoire arrêté à 00h30.
L'IGPN saisie
Dans la nuit de lundi à mardi, des renforts en pompiers ont afflué de l'Oise et de Paris, de même que des policiers parisiens et des brigades anti-criminalité des environs.
La police a affirmé que la voiture impliquée dans l'accident mortel était «en patrouille dans la circonscription de Sarcelles et roulait à vitesse réglementaire, sans gyrophare». Peu après 17h, «en traversant le carrefour elle a été heurtée par la moto sur l'aile gauche et les deux jeunes sont décédés sur place». L'inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie d'une enquête.
Les deux jeunes, qui circulaient sur une «mini-motocross» n'auraient pas porté de casques, selon plusieurs témoignages. Selon un journaliste de l'AFP, la voiture au pare-brise éclaté, porte pour sa part des traces d'un violent choc frontal. Un habitant a pour sa part affirmé que juste après l'accident, des personnes ayant voulu porter secours aux deux jeunes ont été empêchées de s'approcher par les policiers. Les secours, toujours selon la version à ce stade non vérifiable qui circulait dimanche soir dans le quartier, sont arrivés dix minutes plus tard.
Le préfet discute avec les jeunes sur place
Dimanche vers minuit, le préfet du Val d'Oise s'est déplacé sur les lieux pour convaincre des habitants toujours postés dans le quartier de laisser les enquêteurs de police opérer. Le préfet, Paul-Henry Trollé s'est dirigé vers des jeunes -environ 200 selon l'AFP - afin de leur demander de quitter les lieux. Une discussion s'est engagée. Peu après 1h, des policiers ont commencé à effectuer des relevés sous les yeux des jeunes, qui sont restés calmes.
Quelques heures plus tôt, le maire PS de Villiers-Le-Bel, Didier Vaillant, avait tenté de calmer les esprits, mais avait dû rebrousser chemin, de même qu'un commissaire, blessé au visage.
Martin Bureau AFP ¦ Violences dans la nuit du 25 au 26 novembre 2007 à Villiers le Bel
Avec AFP
25/11/2007
* Collision entre une moto et une voiture de police: 2 morts
Fourgon de police devant un commissariat
Deux personnes circulant sur une moto sont mortes en percutant une voiture de police, dimanche en fin d'après-midi à Villiers-le-Bel (Val d'Oise), ce qui a entraîné des incidents, notamment des feux de poubelle et des rassemblements de jeunes a-t-on appris de source policière.
La police n'a pas précisé l'âge des victimes qui, selon des témoins, étaient deux jeunes garçons.
La police n'a pas précisé non plus dans quelles circonstances s'est produit l'accident, mais a indiqué qu'il ne s'agissait pas d'une course-poursuite entre le véhicule et la moto.
L'accident s'est produit dans la ZAC dite de la Tolinette, un quartier sensible de Villiers-le-Bel, localité de banlieue à une vingtaine de km au nord de Paris.
Un habitant du quartier, joint par téléphone vers 18H30, a indiqué sous le couvert de l'anonymat, qu'"entre 50 et 100 jeunes brûlent actuellement des poubelles après avoir brûlé deux voitures".
"Il n'y a pas de forces de l'ordre. Quatre véhicules de police se sont déplacés, mais ils ont été aussitôt attaqués par les jeunes et ils sont repartis", a-t-il indiqué.
"Certains montent en ce moment sur les poteaux électriques pour briser les ampoules et plonger le quartier dans le noir", a-t-il encore ajouté.
"Les jeunes ont brûlé des voitures un peu partout et personne ne peut accéder au quartier", a indiqué un autre habitant, également joint sur son portable peu avant 19H00.
"Je suis devant les lieux de l'accident, rue du Pressoir. Il y a le feu partout. Les jeunes mettent le feu aux poubelles, aux voitures. La police ne rentre pas. Dès qu'elle rentre, les jeunes chargent, avec tout ce qu'ils peuvent trouver", a-t-il déclaré, en précisant que la voiture de police et la moto n'avaient pas encore été retirées.
Selon cet habitant, qui n'a pas souhaité que son nom soit cité, les deux victimes "étaient des garçons de 12-13 ans", "deux petits du quartier".
"On a essayé de les calmer (les jeunes, ndlr), mais vous savez, un enfant de 12 ans qui meurt...", a-t-il ajouté.
© 2007 AFP