14/03/2007
13/03/2007
Fantasia chez les cons
Voici des images qui parlent d'elles-mêmes. Au moment où le monde se débat dans d'inquiétantes convulsions, ou la planète elle-même fournit des signes inquiétants ( en février 2007 entre 6 et 12° centigrades à Pékin, contre moins dix, moins vingt normalement selon les normes saisonnières de la région. Du jamais vu de mémoire de Chinois, depuis trois mille ans. En Russie le lac Baïkal n'a pas gelé. Jamais vu depuis 5 siècles ) des imbéciles "investissent dans le luxe pour assurer l'avenir des Emirats, quand il n'y aura plus de pétrole". Allors qu'il y aurait mieux à faire. Construire dans l'arrière pays désertique des tours solaires de mille mètres pour faire des Emirats le premier pays entièrement indépendant du pétrole, au plan énergétique, utilisant celle du soleil. Construire des systèmes à énergie solaire avec miroirs de Fresnel géant, permettant de dessaler l'eau de mer, de faire sous ces miroirs des cultures sur des apports de terre, de cultiver des tomates en plein désert....
Avec de tels projets le nouveau chef du régime, le cheichk Mohammed pourrait se faire connaître du monde entier.
Mais non, pour devenir célèbre, faire des conneries comme celle-là, c'est mieux.
La piste de ski confinée de Dubaï, en construction. Un chantier pharaonique et ce que certains saluent comme une "prouesse technique "
La même, achevée. Pour juger de la taille, comparez avec les palmiers, au premier plan
Vue d'intérieur
Vue générale. Notez, à droite, les systèmes de conditionnement d'air. A l'extérieur il fait 45° centigrades
Détail : à Dubaï les ouvriers du bâtiments ( Indiens, Pakistanais, Chinois ) sont traités de manière déplorable. Les contrats ne sont pas honorés. Ces embauches sont des escroqueries gérées par des ressortissants de ces mêmes pays, véritables kapos de ces camps de concentration, situés au nord du pays, de l'autre côté de l'anse qui sert de port naturel à Dubaï. Au sud, le luxe effrené. Au nord la misère, le désespoir. Quand ils arrivent aux Emirats les ouvriers se voient confisquer leurs passeports, ce qui les empêchent de revenir chez eux quand ils réalisent qu'ils ont été floués. A Dubaï un Indien se suicide chaque semaine.
Avec de tels projets le nouveau chef du régime, le cheichk Mohammed pourrait se faire connaître du monde entier.
Mais non, pour devenir célèbre, faire des conneries comme celle-là, c'est mieux.
La piste de ski confinée de Dubaï, en construction. Un chantier pharaonique et ce que certains saluent comme une "prouesse technique "
La même, achevée. Pour juger de la taille, comparez avec les palmiers, au premier plan
Vue d'intérieur
Vue générale. Notez, à droite, les systèmes de conditionnement d'air. A l'extérieur il fait 45° centigrades
Détail : à Dubaï les ouvriers du bâtiments ( Indiens, Pakistanais, Chinois ) sont traités de manière déplorable. Les contrats ne sont pas honorés. Ces embauches sont des escroqueries gérées par des ressortissants de ces mêmes pays, véritables kapos de ces camps de concentration, situés au nord du pays, de l'autre côté de l'anse qui sert de port naturel à Dubaï. Au sud, le luxe effrené. Au nord la misère, le désespoir. Quand ils arrivent aux Emirats les ouvriers se voient confisquer leurs passeports, ce qui les empêchent de revenir chez eux quand ils réalisent qu'ils ont été floués. A Dubaï un Indien se suicide chaque semaine.
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