17/04/2008
16/04/2008
14/04/2008
monde meilleur
Le badge qu’entendent porter les sportifs français avant et pendant les Jeux olympiques de Pékin a pour but d’appeler "à un monde meilleur", via le respect des Droits de l’Homme, mais aussi d’assurer la sérénité d’athlètes souvent las d’être sollicités sur la situation au Tibet.
Le 4 avril, les membres de la commission des athlètes du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), réunis autour de leur président David Douillet, ont présenté à la presse un prototype de leur broche qui sera étrennée lors du passage de la flamme, le 7 à Paris, et, ils l’espèrent, portée en août à Pékin.
Sous le sigle du CNOSF (les anneaux olympiques accompagnés du mot France), le slogan "Pour un monde meilleur" est censé affirmer l’attachement des sportifs français aux valeurs humanistes qui sont "celles de l’olympisme", a rappelé le perchiste Romain Mesnil, à l’origine de l’initiative, et "ne se limitent pas à la situation au Tibet", a ajouté l’escrimeuse Laura Flessel.
Le député UMP Lionnel Luca, président du groupe d’études sur le Tibet à l’Assemblée, a raillé "l’insignifiance rare" du badge présenté. Selon lui, le slogan "pour un monde meilleur" est l’émanation d’une "novlangue caractéristique de notre époque", où l’on "n’ose plus revendiquer un monde libre qui pourrait froisser les dictatures".
David Douillet, une fois le badge présenté, s’est empressé de demander qu’on laisse désormais "les sportifs tranquilles jusqu’à Pékin". L’ancien judoka a dénoncé les tentatives "d’instrumentalisation et de récupération" dont il estime victimes les sélectionnables, depuis le début de la crise au Tibet.
http://www.tibet-info.net/www/Reactions-au-badge-pour-un-monde.html?artsuite=0#sommaire_1
Le 4 avril, les membres de la commission des athlètes du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), réunis autour de leur président David Douillet, ont présenté à la presse un prototype de leur broche qui sera étrennée lors du passage de la flamme, le 7 à Paris, et, ils l’espèrent, portée en août à Pékin.
Sous le sigle du CNOSF (les anneaux olympiques accompagnés du mot France), le slogan "Pour un monde meilleur" est censé affirmer l’attachement des sportifs français aux valeurs humanistes qui sont "celles de l’olympisme", a rappelé le perchiste Romain Mesnil, à l’origine de l’initiative, et "ne se limitent pas à la situation au Tibet", a ajouté l’escrimeuse Laura Flessel.
Le député UMP Lionnel Luca, président du groupe d’études sur le Tibet à l’Assemblée, a raillé "l’insignifiance rare" du badge présenté. Selon lui, le slogan "pour un monde meilleur" est l’émanation d’une "novlangue caractéristique de notre époque", où l’on "n’ose plus revendiquer un monde libre qui pourrait froisser les dictatures".
David Douillet, une fois le badge présenté, s’est empressé de demander qu’on laisse désormais "les sportifs tranquilles jusqu’à Pékin". L’ancien judoka a dénoncé les tentatives "d’instrumentalisation et de récupération" dont il estime victimes les sélectionnables, depuis le début de la crise au Tibet.
http://www.tibet-info.net/www/Reactions-au-badge-pour-un-monde.html?artsuite=0#sommaire_1
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