Depuis un an sur Inter , “la bande à Bonnaud” secouait chaque soir l’actu culturelle. Ca bavardait, ça chahutait, et la direction a finalement sifflé la fin de la récré. Syndicats, solidarités, contexte politique et difficultés concomittentes à la rédaction de la chaîne… et voilà un journée de grève , très suivie à l’antenne. Voici un extrait de la dernière émission, émouvante, et qui donne la température de cette fin de saison radiophonique.
Impression bizarre : pourquoi, à France Inter, quand une émission s’arrête, ce n’est jamais parce qu’elle ne tenait pas toutes ses promesses ou que l’on admet (au bout d’un an) que la formule était en fait une fausse bonne idée ? Pourquoi hurler tout de suite à la reprise en main publicitaire et idéologique ? Il n’y avait pas eu une telle grève l’année dernière pour soutenir Daniel Mermet (pourtant politiquement plus sensible) ou protester contre le départ de vrais historiques de la maison. Et quand on sait que c’est Yves Calvi (dont le travail est partout salué) qui reprendrait cette tranche horraire, difficile de voir là une dérive vers la médiocrité. Mauvaise foi ?
Ou plus simplement : un pretexte pour exprimer des craintes réelles et défendre une idée ambitieuse du service public.
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