13/08/2007

TECKTONIK

Un phénomène de mode ou l’explosion d’un mouvement ?

Depuis quelques mois on assiste à la démocratisation d’un mouvement : la tecktonik. Souvent mal orthographié sur Internet (techtonique, tecktonique, techtonick…), les adeptes eux même ont du mal à définir l’origine du mouvement. L’histoire de ce phénomène est peu connue, c’est pourquoi LemonSound a décidé de s’y intéresser.






Au commencement, la Belgique…

Il y a quelques années, plus ou moins 10 ans, des soirées en Belgique offraient de la Hardtech et de la Hardtrance, et de l’Euro Dance mais en plus pêchu. A l’époque, la danse qui prédominait était le Jumpstyle qui consiste globalement à sauter tout en bougeant une jambe puis l'autre de l'avant vers l'arrière et vice versa en suivant le rythme des basses. Ces soirées avaient le même état d'esprit que les soirées Tecktonik d'aujourd'hui.

Il y a sept ans le concept est arrivé en France dans une boite en banlieue parisienne : Le Métropolis.

Grace à Tecktonik Events, l’équipe artistique du Métropolis, deux soirées ont popularisé la techno belge, le hardstyle, la Trance, et le Jumpstyle, alors méconnus des clubbers parisiens.

Une des soirées s’appelait « Black out » et au départ le résident était Mc Adrian de Radio Fg. Le style de music (électro et trance) était moins violent, et assez commercial. Depuis 5 ans une autre soirée: la Tecktonik Killer, proposait de la techno belge, du hardstyle et un warm up électro.

Alors que la première soirée présentait un groupe en live nommé Shakedown, la deuxième présentait un certain Philippe B aux platines. Parallèlement il y avait des soirées « Digital Trance » dont la programmation musicale était plus violente et qui s’apparentait davantage à ce que l’on peut qualifier aujourd’hui de Tecktonik.

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