13/03/2008

Chaque année, Privacy International et ses partenaires décernent, dans une quinzaine de pays, des "prix Orwell" aux institutions, sociétés ou personnes s’étant distinguées par leur mépris du droit fondamental à la vie privée ou par leur promotion de la surveillance et du contrôle des individus.

Mise à jour 25/02/08 : La cérémonie de l’édition 2008, 8ème du genre en France, aura lieu le vendredi 21 mars à partir de 19h à l’espace Confluences, 190 Bd de Charonne, Paris 20°, M° Alexandre Dumas.

L’affiche de l’édition 2008 a été conçue par le net-artiste Systaime. Vous pouvez télécharger ici une version haute-définition afin de l’imprimer et l’afficher près de votre domicile ; ou bien récupérer ici une version flyer à faire suivre par e-mail ou à charger sur votre site personnel.

Notre appel à contribution est désormais terminé. Pour toute demande vous pouvez nous joindre par courriel à l’adresse infobbafr(arobase)bigbrotherawards.eu.org ou par courrier postal, Big Brother Awards France c/o CICP, 21ter rue Voltaire, 75020 Paris.

Replongez dans le palmarès de la 7ème édition, ayant distingué les meilleurs ambassadeurs 2006 de la société de surveillance — voir aussi le palmarès en photos, cf le site de PE Weck ou dans nos archives images.

Infos / Contact e-mail : infobbafr(arobase)bigbrotherawards.eu.org.

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12/03/2008

POURQUOI BILL GATES, MONSANTO ET ROCKEFELLER ONT-ILS PEUR DE L’AVENIR ?

POURQUOI BILL GATES, MONSANTO ET ROCKEFELLER ONT-ILS PEUR DE L’AVENIR ?

Bill Gates, Monsanto et la Fondation Rockefeller sont entrain de construire un “coffre-fort anti-apocalypse” au Pôle Nord.

[F. William Engdahl - Global Research 05/12/2007 - Trad Grégoire Seither]

Quand Bill Gates décide, par le biais de la Fondation Gates, d’investir environ 30 millions de dollars dans un projet, cela mérite qu’on s’y intéresse, non ? Et en ce moment, aucun projet n’est plus intéressant que celui qui est entrain d’être construit dans un endroit reculé du monde, l’archipel norvégien de Svalbard.

Bill Gates, en association avec la société Monsanto, la Fondation Rockefeller, la fondation Syngenta ainsi que le gouvernement norvégien, investit des millions dans la construction d’une banque des sémences, sous une montagne de l’île de Spitzberg, un ilot de la Mer de Barents, à environ 1 000 Km du Pole Nord.

Le nom de code officiel du projet est “Svalbard Global Seed Vault “, mais entre eux les partenaires l’appellent “le coffre fort de l’apocalypse” (doomsday vault) Si on en croit le communique de presse officiel, il s’agit d’une grotte artificielle, creusée sous une montagne à proximité du hameau de Longyearbyen, fermée par des doubles portes anti-explosions, équipées de systèmes d’alarme, de sas-anticontamination et aux parois renforcées par du béton armé d’un mètre d’épaisseur.

Il est prévu d’y stocker jusqu’à trois millions de variétés de semences provenant du monde entier afin de “garantir la préservation de la diversité des produits agricoles pour le futur“. Les semences seront spécialement emballées pour prévenir la formation de givre. Il n’y aura pas de personnel présent en permanence mais la relative difficulté d’accès du coffre-fort facilitera la surveillance du site à distance.

Je suis certain que vous n’avez pas prêté attention à la petite phrase, tout obnubilé que vous êtes par les détails techniques de ce communiqué. Le document dit, afin de garantir la préservation de la diversité des produits agricoles pour le futur. ‘

Quelle vision du futur ont les sponsors de ce projet pour qu’ils envisagent une menace globale sur la disponibilité des semences agricoles ? Ces semences sont déjà protégées, en plusieurs exemplaires, dans les différentes banques de semence qui existent à travers le monde.

Chaque fois que Bill Gates, la Rockefeller Foundation, Monsanto et Syngenta s’associent dans un projet commun, cela vaut le coup de creuser la question un peu plus profondément que les rochers du Spitzberg. Et quand on prend la peine de le faire, on trouve généralement des choses fascinantes.

Pour commencer, il y a la liste des gens qui participent financièrement à la création de cette “banque de semences en cas d’apocalypse” : outre le gouvernement norvégien, il y a la Bill & Melinda Gates Foundation; le géant de l’agriculture industrielle DuPont/Pioneer Hi-Bred, le plus grand détenteur au monde de brevets agricoles pour des semences OGM et les produits agrochimiques qui les accompagnent; Syngenta, la multinationale basée en Suisse et qui est spécialisée dans les OGM et les semences agroindustrielles, la Rockefeller Foundation, la fondation privée qui est à l’origine de la “révolution génétique”, ayant investi plus de 100 millions de dollars ces 30 dernières années dans la recherche génétique.

Enfin il y a CGIAR, le réseau mondial crée par la Fondation Rockefeller pour promouvoir son idéal de pureté génétique à travers la modification des pratiques agricoles à travers le monde. (. . .)

Généreusement financé par la Fondation Rockefeller et des bourses d’études et de recherches de la Fondation Ford, l’association CGIAR veille à ce que des chercheurs en agronomie et des personnes d’influence du secteur agricole dans les pays du Tiers-Monde soient invités à venir étudier aux Etats-Unis où ils apprennent les concepts de l’agriculture industrielle et de la production intensive, avant de les appliquer chez eux.
La CGIAR a ainsi réussi à créer un précieux réseau d’amis et de personnes inféodées à travers le monde, qui sont autant de portes d’entrée et d’agents d’influence pour les entreprises agroindustrielles US dans les pays en voie de développement. Le principal facteur promu par le CGIAR est celui de la “révolution génétique”, supposée résoudre tous les problèmes des pays en voie de développement.

Tout cela étant bien évidemment habillé d’un discours scientiste, positiviste et glorifiant le marché et la libre entreprise comme unique avenir pour une agriculture globalisée, fournisseuse de “cash crops” plutôt que d’aliments pour la population locale. . .

La même Rockefeller Foundation avait crée de toutes pièces la Révolution Verte, suite à un voyage d’étude au Mexique, en 1946, organisé par Nelson Rockefeller et l’ancien secrétaire à l’agriculture lors du New Deal Henry Wallace, fondateur de la multinationale semencière “Pioneer Hi-Bred Seed Company”.

La “Revolution Verte” avait été vendue à l’opinion publique comme “la” solution pour résoudre les problèmes de famine dans le monde… à commencer par les pays “test” comme le Mexique, l’Inde et autres. Rockefeller ne laissait rien au hasard et n’achetait pas seulement la presse pour chanter les louanges de sa “Révolution”. Il avait également spécifiquement ciblé les “experts” travaillant pour les éditeurs scolaires, leur versant des “bourses” afin d’influencer leur plume. Des génération d’écoliers (NdL&I : dont moi) ont ainsi lu dans leurs manuels de géographie des articles à la gloire de la Révolution Verte (. . .)

En réalité, comme l’ont démontré les analyses économique et politiques réalisées 20 ans plus tard, la “Révolution Verte” était en fait une brillante opération marketing afin de développer une activité mondiale d’agrobusiness qui permettrait ensuite à la Rockefeller de détenir une position de monopole dans le domaine agricole… exactement comme le grand-père Rockefeller l’avait fait dans l’industrie pétrolière US cinquante ans auparavant.

Il n’est donc pas surprenant de voir la Rockefeller se soucier de son fonds de commerce agricole et de chercher à préserver dans les glaces de l’arctique les semences qu’elle vendra très cher aux agriculteurs du monde quand la catastrophe climatique aura éradiqué l’agriculture paysanne.

Comme le dit Kissinger,, Si vous contrôlez le pétrole, vous contrôlez le pays, mais si vous contrôlez les semences, vous contrôlez l’alimentation. Et celui qui contrôle l’alimentation tient la population en son pouvoir“.

www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=7529

09/03/2008

Image contemporaine et démarche artistique





Ce séminaire permet d’interroger quelques liens entre art contemporain et nouveaux médias. Il explore des méthodes de production et d’appropriation artistique de l’image, en prenant appui sur les pratiques technologiques et médiatiques de la société contemporaine. Il témoigne d’un univers où la création revisite les notions de temps et d’espace dans la représentation, questionne les outils et les supports, spécule sur les processus de mise en œuvre et, reconsidère dans le cadre de l’Art, de manière indissociable, les champs du social, du politique, et de l’économique.

10h30 - Michael BORRAS artiste. Intervention : French Trash Touch / Michaël Borras a.k.a Systaime
" FUCK DADA : NUMERIK AIR IS ON FIRE "
Conference / Experience / Performance / Mix audio / Video / Web / Flashmeeting / Live
http://www.systaime.com
http://flashmeeting.open.ac.uk/fm/feed6f-11890

14h00 - Présentation des activités et des artistes de la galerie Numeriscausa par Stéphane MAGUET galeriste.
http://www.numeriscausa.com

15h30 - Miguel CHEVALIER artiste : pratiques artistiques, flux et réseaux.
http://www.miguel-chevalier.com

17 h 00 – Clôture


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